
À travers la parution de l’ouvrage « Les os lourdes », Cynthia Lefebvre revient sur une expérience de près d’un an au contact du plâtre partagée avec différents groupes de travail : étudiant·e·s d’école d’art, détenus, enfants atteints de troubles autistiques, artistes.
L’ouvrage réunit images et textes provenant de l’ensemble des personnes ayant traversé avec l’artiste cette pratique collective, à la recherche de situations sculpturales et chorégraphiques.
Pensée en sessions de travail itinérantes, la pratique a petit à petit trouvé un autre terrain au travers des mots. Conçue sous la forme d’une suite, cette publication en propose un déroulement. Un nouvel épisode peut-être.
Ce sont de petits générateurs d’histoires Les os lourdes. Histoires de corps, de manipulations, de matière. Ils deviennent une balle, un outil, une emprunte, un lien.
Dans la forêt, dans la montagne, à l’hôpital, à la prison, ils composent des récits indicibles par les bouches, trop petites. Comme les miettes du Petit Poucet, ils sont semés par les pratiques, les gens divers, pour raconter les histoires, les secrets, la mémoire, un souvenir d’eau, de mouvement.*
(*) extrait des Os lourdes